Je suis toujours favela : un recueil de nouvelles
Après Je suis favela, publié en 2011, qui affirmait pour la première fois en France la voix de la favela et de la périphérie, Je suis toujours favela va plus loin.
Nous le disions déjà dans Je suis Favela : « La nouveauté la plus importante de la culture brésilienne de ces dix dernières années est l’apparition de la périphérie sur la scène publique nationale, et surtout le fait qu’elle s’exprime maintenant haut et fort, et partout. »
En 2014, la favela continue son explosion – économique, culturelle, sociale, politique – et littéraire.
Des jeunes ados qui passent des examens, des filles qui rêveraient d’avoir des sentiments ordinaires, des déclassés, des musiciens d’écoles de samba nostalgiques… Leur quotidien, leurs désirs et leurs peurs. La violence latente ou manifeste. L’espoir.
Dans Je suis toujours favela, la favela a plusieurs visages. Elle n’est plus coincée dans les à priori et les préjugés. Elle n’a plus honte de se montrer telle qu’elle est. Elle est habitée par une nouvelle classe moyenne. Elle crée sa propre culture grâce à ces nouveaux écrivains, graffeurs, funkeiros, MCs… Grâce aussi aux festivals de littérature et aux maisons d’éditions indépendantes… 🙂
Ainsi, au fil de toutes ces nouvelles, le lecteur découvrira une favela libérée des préjugés, consommatrice, hyper active, amoureuse, débrouillarde, mais toujours violente, exclue. Et également une partie documentaire, avec des articles et des entretiens, pour mieux comprendre le Brésil d’aujourd’hui.
Lisez ici l’Introduction de Je suis toujours favela.
Découvrez ici, plus en détail, tous les auteurs de Je suis toujours favela. Et ici, le Trombinoscope de l’équipe Je suis toujours favela !
Une partie des nouvelles de Je suis toujours favela sont directement issues de ce mouvement littéraire initiée à la fin des années 1990 par Ferréz (l’auteur du Manuel Pratique de la haine) : la littérature marginale, ou périphérique, brésilienne. En savoir plus sur ce mouvement ici.