Le photographe français Vincent Rosenblatt travaille depuis une décennie à documenter les bailes funk de Rio de Janeiro, soumis à la pression des UPPs et au stéréotype qui colle aux expressions artistiques de la favela entendues comme « sous-culture ».
Pour les funkeiros, aller au baile c’est un peu risquer sa peau. Dans les favelas occupées, l’État a perdu une occasion historique de s’allier avec la jeunesse, de laisser s’exprimer le funk carioca sans la présence des armes. Le gouvernement a préféré transformer les favelas en dortoirs silencieux, en réservoirs de main d’œuvre.
Retrouvez l’intégralité de l’entretien qu’il a accordé au Petit Journal ici et ci-dessous la vidéo réalisée pour l’émission « Des Racines et des Ailes ».
La question de l’expression musicale et l’organisation des manifestations culturelles se pose également pour le Sarau APAFunk, dans l’article signé Melenn Kerhoas. La résistance culturelle des favelas passe également par la plume : les auteurs des périphéries cariocas et paulistas vous livrent leurs textes dans Je suis favela et Je suis toujours favela.