Un article très intéressant repris par Médiapart sur la situation des Noirs au Brésil, qui nous a paru d’autant plus intéressant au moment de la sortie de Je suis toujours favela. En effet, retrouvez dans la partie documentaire l’entretien avec Marcelo Paixão.
Le contexte particulier de la période qui précède et suit l’abolition de l’esclavage et les évolutions de la population brésilienne appellent aujourd’hui des changements structurels pour combattre des inégalités qui persistent entre Noirs, Métis et Blancs.
Après le retour du Brésil à la démocratie, la nouvelle Constitution de 1988, suite aux demandes du mouvement noir et des secteurs progressistes, établissait le droit à la propriété des terres occupées par les populations originaires des quilombos (les villages ou communautés constituées, à l’époque de l’esclavage, d’esclaves marrons). L’accession du Parti des travailleurs au pouvoir en 2002 fut aussi accompagnée d’autres mesures entreprises par l’État brésilien dans le sens de la réparation des droits et de la mémoire des Afro-descendants : l’obligation notamment des quotas raciaux et sociaux dans les universités publiques – qui sont, au Brésil, accessibles par concours – et de l’enseignement de l’histoire et de la culture d’origine africaine dans les programmes de l’éducation nationale. Mais pour mieux comprendre ce tournant et ce besoin de réparation, il nous faut remonter au contexte particulier de la période qui précède et suit l’abolition de l’esclavage.
L’abolition de l’esclavage
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Le « problème » du Brésil noir et métissé
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Article de Silvia Capanema, historienne, maître de conférences à l’université Paris 13.
Lisez l’article en entier sur Mediapart.
Pour en savoir plus sur la question des Noirs au Brésil, lisez l’entretien avec Marcelo Paixão dans Je suis toujours favela.