Djamila Ribeiro est née en 1980 à Santos, Brésil. Elle est chercheuse en philosophie politique et diplômée de l’université USP. Son mémoire portait sur les féministes Simone de Beauvoir et Judith Butler, dont elle affine les analyses en fonction de la condition féminine noire.
Découvrez tous ses livres féministes : un dialogue, un manuel, un essai, des chroniques !
Le Dialogue transatlantique est un livre qui me tient particulièrement à cœur. Il symbolise tout ce que j’essaie de faire par mon travail : tisser un pont afro-diasporique entre la France et le Brésil. Le continent africain, éclaté au moment de la Traite, se retrouve enfin… ❤️ Un livre que nous avons souhaité facile à lire, un peu comme si vous étiez au café avec Djamila et Yala et discutiez de tout et de rien (enfin, plutôt de tout 😊…)
Le Petit manuel antiraciste et féministe : en 10 courts chapitres, voilà un livre facile à lire et à offrir ! Djamila Ribeiro montre qu’il ne suffit pas de ses déclarer non-raciste : il faut agir de façon antiraciste. Ne pas se taire devant le racisme, bien sûr, mais aussi favoriser la diversité dans son entreprise, ses références culturelles, s’interroger sur la blanchité et la négritude, etc. Car Djamila Ribeiro l’explique bien : notre société capitaliste et colonialiste s’est basée sur le racisme, et il n’est pas toujours facile d’en voir, encore aujourd’hui, les ramifications. Responsabilisons-nous et agissons ! Avec une préface de Françoise Vergès, et une bibliographie française et brésilienne, pour faire des ponts entre les luttes des femmes de tous les pays ! Un livre pour tous, à partir de 15 ans. (il faut éduquer nos ados !!!)
La place de la parole noire questionne qui a droit à la parole dans une société où la masculinité, la blanchité et l’hétérosexualité sont la norme. Qui peut parler ? Que se passe-t-il quand nous parlons ? Sur quoi nous est-il permis de parler ? Le concept mis en avant par Djamila Ribeiro, la “place de la parole”, ou également appelé “lieu d’élocution” veut favoriser la multiplicité des voix. Se basant sur de nombreuses références, et notamment des féministes intellectuelles noires, Djamila Ribeiro réfute la neutralité du savoir et souligne l’importance de rompre cette voix unique. Penser la place de la parole, c’est reconnaître la place d’où nous parlons, ce qui est fondamental pour réfléchir aux hiérarchies, aux oppressions et rompre avec l’histoire unique.
Chroniques sur le féminisme noir réunit des articles où Djamila Ribeiro propose des discussions sur les origines du féminisme noir, le racisme et la mobilisation sur les réseaux sociaux par exemple. Elle évoque également des situations du quotidien – intolérance vis à vis des religions d’origine africaine, attaques envers des célébrités comme Serena Williams (machisme+racisme) – pour aborder des concepts comme l’autonomisation des femmes et l’intersectionnalité. En plus de ces articles, le livre comportement également une courte autobiographie où l’auteure, à travers son parcours, pose la question de la mise sous silence de la culture noire. Une lecture recommandée pour tous, et notamment les non-initiés, par son format facile à lire (des chroniques à lire dans l’ordre que l’on veut).