Description
Otavio, 8 ans, trouve un livre dans la décharge à côté du terrain de football de son quartier. Cet événement a changé sa vie : il ne quittera plus jamais les livres.
Habitant l’une des favelas les plus violentes de Rio de Janeiro, l’auteur, une fois adolescent, se donne pour mission de faire naître et grandir chez chacun de ses voisins l’amour des livres. Il crée des projets d’incitation à la lecture pour les enfants, et accumule peu à peu les livres pour devenir le premier libraire, ou plutôt bibliothécaire, de sa favela.
Un témoignage plein d’espoir pour ce guerrier qui n’a jamais baissé les bras et a toujours cherché à améliorer son quotidien – et surtout celui des autres.
Un joli petit roman pour les 10/12 ans, qui parle de pauvreté et d’exclusion, mais aussi d’espoir, de goût de la lecture et de concrétisation des rêves !
Plein d’autres infos : découvrez Otávio Júnior, l’auteur. Allez sur le blog junior pour un dossier complet autour du livre !
Anthony Noyer –
J’ai adoré. Livre acheté samedi lors du salon du livre de Paris. Lu dans le train le lendemain. Très bon livre pour les enfants. Une belle leçon de vie. Je le conseille aussi à des personnes qui ont une association travaillant pour le développement de la littérature (la notre est Franco Forte) car l’auteur nous donne de petites astuces.
Encres Vagabondes –
Un beau parcours raconté avec beaucoup d’humanité et de simplicité dans un livre qui permet aussi de découvrir la vie quotidienne dans les favelas du Brésil.
Beaucoup de jeunes lecteurs seront sensibles au récit passionné et passionnant de cet infatigable ambassadeur du livre et de la lecture.
Roggy (Babelio) –
Qu’est-ce que le pouvoir des mots ?
Junior Otavio nous donne la plus belle des réponses dans ce petit roman d’apprentissage qui raconte aux jeunes la dure réalité de la vie dans les favelas brésiliennes.
Le langage simple, franc et direct s’adresse aux lecteurs sous forme d’un témoignage optimiste, idéaliste et plein d’espoir.
Une histoire vraie qui montre comment de petites décisions peuvent changer la direction qui va prendre notre vie
Pétillant d’espoir !
Jean Dubus –
La lecture au Brésil est un problème que certains courageux tentent de résoudre.
Pour avoir séjourné longtemps dans ce pays et fréquenté entre autre le monde étudiant je peux témoigner d’une grande détresse due à l’absence chronique de bibliothèques et de librairies, même dans les grandes villes.
Aussi ce jeune « libraire de la favela » est-il emblématique d’un désir réel de s’arracher par la littérature du milieu misérable et sans issue de la favela où il est né. Créer une librairie ambulante, monter des spectacles, écrire des récits, des romans, raconter des histoires sont autant d’éléments de parcours qui devraient encourager d’autres jeunes auteurs à franchir le pas. Encore faut-il convaincre la jeunesse brésilienne des classes sociales défavorisées de se mettre ardemment à la lecture. C’est un problème de structure politique dans un pays vivant d’illusions et de violences. Un pays ou l’éducation nationale est un cache misère privilégiant les « élites ». Ces dernières faisant d’ailleurs leurs études en Europe ou aux Etats Unis.
L’éditeur propose un préambule et une postface à ce petit livre agréablement illustré (une marque de fabrique) qui nous fournit des informations utiles sur l’origine et l’histoire des favelas.
Blog Mistikrak –
J’aime les livres qui parlent de livres. Les livres sur les bibliothécaires, sur les lecteurs, sur les libraires. Le libraire de la favela s’inscrit dans cette catégorie. (…) j’ai été agréablement surprise par la qualité du récit, l’art de conter de l’auteur, les illustrations angulaires en contre-plongée et les vignettes en noir et blanc, ainsi que tout le dossier documentaire en fin de livre qui nous informe sur le Brésil et ses bidonvilles, sur la vie de l’auteur et sur les initiatives technologiques et sociales dans les favelas.
Ce roman aborde sans grands détours des sujets tels que la violence conjugale, le trafic de drogue, la mort des enfants, analphabétisme fonctionnel, la brutalité policière, la guerre, l’hypersexualisation des filles ou le crime organisé. Il plaira aux adultes, mais également aux enfants matures ayant déjà abordés ces sujets avec un adulte. Malgré quelques longueurs, on lit avec plaisir le récit de ce garçon mordu de lecture, débrouillard et futur libraire inspirant.