(9 avis client)

Banzo, mémoires de la favela

17,00

Les misères et les grandeurs d’une favela d’une autre époque. Un écrit-racine.

Auteure : Conceição Evaristo

Illustratrice : Lucia Hiratsuka

ISBN : 978-2918-799-801. Roman, 216 pages, illustrations.

Catégorie :
 

Description

La favela souffrait à l’unisson. Une seule crainte, un seul désespoir : sa démolition.

Dans cette favela d’une autre époque, Tite-Maria, négrillonne pleine de rêves et d’espoirs, raconte. Entre misères et grandeurs, pauvreté et solidarité, elle crée une histoire plus grande, celle de la favela.

Un jour, elle raconterait, libérerait, ferait résonner les voix, les murmures, les silences, les cris étouffés de chacun et de tous. Tite-Maria écrirait un jour la parole de son peuple.

Le deuxième roman de Conceição Evaristo, écrit-racine, est aussi un roman témoignage et une chronique sociale sur les afro-brésiliens et l’héritage de l’esclavage.

Conceição Evaristo, afro-brésilienne, est la grande voix Noire, féministe et mémorialiste au Brésil.

Lire le début.

Un roman illustré : Banzo, mémoires de la favela est sublimé par Lúcia Hiratsuka, qui illustre avec sa technique du sumi-ê la prose sensible et poétique de Conceição Evaristo.

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9 avis pour Banzo, mémoires de la favela

  1. Le Carnet Moleskine

    Il est des livres qui justifient à eux-seuls l’existence d’une maison d’édition (…) Banzo, mémoires de la favela est un très très grand livre : le genre de livre évident qui, alors qu’on le referme, provoque chez le lecteur une sensation de vide et de plein simultanée, un texte qui dit des choses sur un lieu et une période généralement ignorés, mais qui parle immédiatement. Un livre très bien écrit aussi, qu’on prendra plaisir à lire pour l’histoire ; un livre tendre et généreux autant que tragique.
    La critique complète ici : https://lecarnetmoleskine.wordpress.com/2016/03/06/rue-cases-negres/

  2. Gouelan (sur Babelio)

    J’ai retrouvé la belle écriture de Conceiçao Evaristo. Et les dessins de Lucia Hiratsuka illustrant l’histoire sont simples et légers. (…) un magnifique roman dans la collectionTerra, toujours aussi magique, par ses couleurs et ses illustrations.
    Voir en entier : http://www.babelio.com/livres/Evaristo-Banzo-memoires-de-la-favela/837425

  3. Ulost Control

    Banzo est pour conclure un livre que j’ai adoré ! J’y ai appris à mieux connaître l’auteure que j’avais déjà beaucoup aimée dans L’Histoire de Poncia, et j’y ai retrouvé son écriture unique et sa capacité à créer à partir de la misère et du chaos. Encore une fois, l’auteure donne dans ce roman une voix aux afro-brésiliens et aux femmes qui luttent pour défendre leurs droits. Tout comme le premier roman de l’auteur, c’est un livre que je vous conseille vivement de découvrir, je ne saurais que vous encourager à découvrir l’écriture magique de Conceição Evaristo et ses histoires aussi surprenantes que touchantes !
    Banzo témoigne d’un véritable travail de mémoire, de la difficulté de laisser une époque, un lieu et des souvenirs derrière soi. Loin de la violence et de la brutalité que l’on associe à la favela, Conceição Evaristo nous décrit presque un lieu plein de douceur et de poésie. Le quotidien y est sublimé grâce à la plume chargée d’émotion et toute en sensibilité de l’auteure, et donne à l’histoire d’autant plus de profondeur et d’impact.
    Lire en entier la critique ici : http://ulostcontrol.com/banzo-memoires-de-favela-conceicao-evaristo/

  4. Ma petite médiathèque

    Une superbe découverte !
    Des destins souvent tragiques, toujours touchants qui sont contées avec un incroyable talent par Conceição Evaristo. (…) Son écriture et très vivante et très poétique à la fois. On sent la favela, on la voit…
    J’ai adoré ce roman et l’écriture de Conceição Evaristo. Une écriture très particulière qui ne ressemble à aucune autre de mes lectures.
    Quelques mots sur l’édition qui m’a aussi plu, petit format (parfait pour moi qui lis dans les transport public) avec une très jolie couverture. L’ouvrage est richement illustré (..).
    A la fin du roman quelques pages supplémentaires permettent de replacer ce roman dans son contexte, on en apprend plus sur l’auteur. Des pages que j’ai beaucoup aimées car j’étais vraiment émue par ce roman et voulait en apprendre plus sur l’auteur.
    Enfin, un mot sur la traduction, superbe, très fluide, très agréable à lire et qui garde le parfum de là-bas.
    Coup de coeur 2016 !
    Lire en entier ici : http://mapetitemediatheque.fr/2016/06/banzo-memoires-de-la-favela/

  5. Benjamin Dias Pereira

    Chronique sociale, tranche de vie ou « écrit-racine » qui nous plonge dans les mémoires des habitants de la favela et qui nous montre qu’une fois de plus, c’est à l’aune de la petite histoire qu’on arrive à mieux discerner la grande histoire et que c’est à l’aide de la fiction qu’on distingue le mieux les vérités.
    Lire la critique en entier dans La cause littéraire : http://www.lacauselitteraire.fr/banzo-memoires-de-la-favela-conceicao-evaristo

  6. Marie-Martine

    J’ai été très touchée par l’histoire et l’écriture. Une belle leçon de générosité et d’amour dans un milieu d’un tel dénuement. Mémé Rita, Tite Maria et le Nègre Alirio en sont les meilleurs exemples. Le tout étant malgré cette misère très poétique. Bravo à toi pour la très bonne traduction française.
    Le plus du livre, ce sont les 9 pages sur l’auteure et la dessinatrice ; ce qui m’incite à te passer commande de son premier roman.

  7. Estelle, libraire en herbe !

    L’histoire des ces personnages, leur courage, et leur souffrance, le regard de cette enfant qui nous raconte les histoires qu’on lui raconte, le monde qu’elle observe. j’étais bouleversée très souvent, les larmes aux yeux aussi. un grand témoignage qui donne à voir, à ressentir la vie de ces Brésiliens. De belles lignes sur le savoir, la connaissance par la lecture et l’écriture comme “pas crucial vers sa libération”.
    Je vous remercie donc pour cette découverte qui mérite d’être largement partagée !

  8. Le Calepin d’une lectrice

    Un coup de coeur, absolument superbe !
    L’écriture de Conceição Evaristo est puissante, douce et poétique, se fait l’écho d’un peuple, l’écho d’une multitude de peuples dont la parole, les témoignages – l’expression au sens large – ont été longtemps empêchés et le sont encore aujourd’hui…
    (…) Les illustrations de Lucia Hiratsuka – magnifiques – saisissent en quelques traits, dégradés d’encre noire (technique du sumi-ê), le vide et le plein caractéristiques de la favela. Instants poétiques de toute beauté, offrant aux lecteurs la possiblité de combler les blancs ou non…
    Lire l’intégralité de la critique du Calepin d’une lectrice : http://lecalepindunelectrice.fr/banzo-memoires-de-la-favela-de-conceicao-evaristo/

  9. Adèle Goliot

    “Les moustiques n’entrent pas dans une bouche fermée, mais les rires et les sourires non plus !” <3
    Et c'est la bouche grande ouverte d'émotions – de rires, de larmes et de moustiques atypiques – que je viens de refermer Banzo, mémoires de la Favela, de Conceição Evaristo.
    Au fil des mots j'ai couru du Robinet-d'en-haut au Robinet-d'en-bas, j'ai rencontré mémé Rita, les "ivrognes, putes, voyous, enfants désoeuvrés [peuplant] les ruelles de [sa] mémoire, j'ai tremblé quand l'Autre apparaissait, j'ai observé "les blanchisseuses qui, dès l'aube, étendaient le linge sur les fils" des pages que je tournais frénétiquement. J'ai vibré, assise dans les "jouets-tracteurs", j'ai écouté les histoires d'Onc' Toto arrivant "sain et sauf et seul sur l'autre rive du fleuve".
    Venez vous perdre, vous aussi, dans les ruelles de la favela, dans les dédales d'une mémoire qui vous fera trembler, aimer, exister. Achetez ce livre chez les Anacaona Editions ! Lisez !
    Merci à Paula pour cette belle découverte. Et merci à Conceição Evaristo pour ces mots si justes et si beaux.

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