Description
Le passage de l’enfance à la vie adulte
À la mort de son père, un adolescent se voit obligé de travailler en parallèle à ses études et devient employé dans un fast-food. Entre aliénation et exploitation, mais aussi camaraderie avec le reste de l’équipe et fierté d’aider à faire vivre sa famille, il raconte avec simplicité son quotidien, ses études, son premier amour. Dans ce roman de formation, l’auteur Henrique Rodrigues décrit les rêves, les frustrations et les peurs de tous les ados à l’entrée à l’âge adulte, tout en brossant en arrière-plan le portrait social de ces familles en voie de paupérisation.
Un portrait de la vie de tous ces jeunes qui résistent comme ils peuvent pour ne pas être dévorés (O Globo)
L’auteur
Acteur de poids sur la scène littéraire brésilienne (organisateur d’anthologies, auteur de livres jeunesse), Henrique Rodrigues est attaché culturel au SESC (l’équivalent du Centre national du Livre au Brésil) et met en place des projets liés à la littérature. Il signe ici son premier roman, «le roman de la patate frite», comme l’a surnommé la presse brésilienne.
Rodrigues revisite d’une écriture sobre son passé d’homme-sandwich (Folha de Sao Paulo)
Lire le début de Au suivant
UN DOSSIER SPÉCIAL POUR EN SAVOIR PLUS
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Hélène Langlade –
Les réflexions du jeune homme sont intéressantes, les descriptions du manager et des différents employés très réalistes, l’histoire est bien menée, la chute est surprenante… Bref, j’ai beaucoup aimé !
Je l’ai lu en avant-première avant la sortie, je remercie les éditions Anacaona.
LouxiBlues (Babelio) –
La couverture et le titre permettent d’emblée de comprendre le sujet, le résumé ne fait que conforter cette hypothèse. C’est un sujet très réaliste et simple mais méconnu dans le monde notamment occidental. le livre met le lecteur dans l’atmosphère lourde du poids de l’héritage père/fils, de la société de consommation inaccessible, des inégalités socioculturelles… Beaucoup de problème de la société brésilienne sont évoqués comme le travail des jeunes, l’éducation, l’humiliation et surtout cette quête d’argent à ses risques et périls. Ce que j’ai beaucoup aimé c’est ce vocabulaire épris d’une simplicité qui nous plonge aisément dans le monde de ce jeune homme en devenir, mélangé avec des mots de la langue originelle. Cela donne une authenticité du récit. J’ai apprécié le fait qu’aucun personnage n’avait de noms ou de prénoms, ils sont désignés par des pronoms personnels ou bien leur statut social, mais que la Norme semblait, elle, avoir le rôle le plus importante alors qu’elle n’est pas un personnage en tant que tel, elle est le Big Brother moderne. Ce qui accentue le fait que cette histoire est une réalité parmi tant d’autres dans ce milieu que sont les favelas. C’est un récit qui oscille entre l’espoir et les déceptions toujours plus graves, toujours plus sombres. Bien que la simplicité soit le mot caractérisant le plus Au suivant, il y a quelques retournements de situations qui ajoutent une sorte d’intrigue agréable pour poursuivre la lecture. Je dois avouer n’avoir pas spécialement apprécié la fin que j’estime peu réaliste par rapport au reste du récit. Mais quoi qu’il en soit, le parcours de ce jeune homme que nous suivons sur un court temps est plaisant à suivre, il est « mi-homme, mi-machine » comme le dit l’auteur très justement. le lecteur ne peut être que touché par sa situation et se demander comment cela peut encore persister au XXIe siècle. Ce livre c’est une vie d’un parmi tant d’autre.
Aurélia (client confirmé) –
Je viens de fermer le livre et je suis triste de quitter ce jeune homme, de ne pas le suivre encore dans son évolution. Un roman merveilleux que je recommande!! J’espère pouvoir lire d’autres œuvres d’Henrique Rodrigues.