Description
100 micro-nouvelles, à mi-chemin entre prose et poésie. Une prose accélérée pour raconter en quelques lignes toute une histoire.
100 micro-mensonges pour de vrai, 100 instantanés doux et amers qui montrent des images inattendues de la société contemporaine. Transfigurant de minuscules faits de la vie quotidienne, partant de la réalité la plus prosaïque ou de la beauté fugace d’un instant de vie, l’auteure nous laisse entrevoir, comme un flash, un visage, un secret, un silence.
La micro-nouvelle a surgi au Brésil dans les années 1960, et constitue l’une des tendances fortes de la littérature contemporaine brésilienne.
À ceux qui disent que les Français du 21e siècle sont pressés ; à ceux qui aiment le mot juste – dire peu mais suggérer beaucoup – voilà un recueil qui devrait les ravir. À lire au compte-goutte, dans le désordre, en toute liberté !
Et plus qu’un livre : un livre-objet. Chaque micro-nouvelle est illustrée, tout en non-dit et en délicatesse, par la talentueuse Lucia Hiratsuka.
Lisez un extrait ici
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Hélène B –
J’avais quelques réticences de départ quant aux micro-nouvelles, mais là j’ai été scotchée !
J’ai ouvert l’enveloppe et j’ai reposé le livre une heure après…
Le livre est très beau, les illustrations sobres et discrètes, et les textes sont des vrais coups de marteau…
Et c’est sympa d’ouvrir n’importe où et de lire sans ordre.
Newtmas (Babelio) –
Les textes sont courts et tiennent sur une seule page. Sur l’autre on peut y voir un dessin et je trouve que cela donne une jolie dynamique au livre. Ça le rend beau, on a envie de tourner les pages pour découvrir les autres textes (…).
Les textes sont courts et se lisent donc très rapidement, les phrases courtes donnent vraiment une tonalité particulière très agréable, les thèmes abordés sont simples et accessibles (…)
C’est un livre à déguster, à lire dans le désordre, par la fin, le milieu ou bien à lire une page au hasard à la fois. Je met quatre étoiles pour la plume de l’auteur et l’originalité des textes bien que ce ne soit habituellement pas du tout mon style de lecture.
Nicole L. –
J’ai beaucoup aimé ce livre, à commencer par le titre. Tout me plaît, me touche, m’émeut, me bouleverse.
Très original sur la forme et très percutant sur le fond.
Chaque récit est un petit bijou ciselé jusqu’à l’épure qui à chaque fois me va droit au cœur.
Le travail sur le vocabulaire est remarquable, car souvent toute une phrase est résumée dans un seul mot! Impressionnant!
Steph –
Le format de la nouvelle fonctionne à merveille. On peut lire dans le métro (c’est ce que j’ai fait, quasi intégralement) sans être perdu, on peut piocher à droite à gauche (je ne l’ai pas fait, j’ai tout lu linéairement, parce que je n’avais pas envie d’en rater une seule, 🙂 .
C’est juste génial ! Et très poétique, aussi… C’est beau, parfois mélancolique, parfois amusant (elle est assez taquine, je trouve, dans certaines de ses histoires ! J’ai bien ri à plusieurs reprises).
Et le tracé de Lucia est toujours aussi délicat. Livre agréable à lire et à regarder !
Encres Vagabondes –
Un recueil de 100 nouvelles très courtes (souvent 1, maximum 2 pages) de facture assez classique à la façon émouvante et percutante de Prévert.
Jamais anodines, tantôt légères tantôt graves, féroces parfois ou émues, souvent pleines de non-dits et d’humour, ces micro-nouvelles positionnée en équilibre entre prose et poésie sont un exemple de l’art de la suggestion et de la délicatesse.
Ne pas avaler d’une traite mais piocher à l’envi, dans le désordre, et déguster ensuite sans modération.
La suite : http://www.encres-vagabondes.com/magazine2/parente_cunha.htm
Bla Bla Blog –
Et si la nouvelle était le genre littéraire de demain ? La France pinaille encore à donner la place qu’elle mérite aux histoires courtes, dans une époque pourtant où la rapidité, la concision et la brièveté sont élevés au rang de vertus. Et pourquoi pas en littérature ?
(…) Pas de blablas et aller à l’essentiel : voilà le leitmotiv de ces nouvelles très courtes. Là où un auteur développerait un sujet sur des centaines de pages (Fille unique), Helena Parente Cunha s’en tient à une concision d’une grande rigueur, jusqu’à faire de certains textes de petits contes (La vieille fille), des morceaux de proses poétiques (Oui, Non) ou de brillants exercices de style (Cycle).
(…) Les thèmes abordés dans ces nouvelles suivent au plus près des personnages ordinaires que l’auteure sait rendre magnifiques, terribles ou au contraire pitoyables.
(…) Courtes mais bonnes, ces micro-nouvelles à découvrir et à déguster. Une excellente manière d’entrer en douceur dans la littérature brésilienne contemporaine.
Lisez l’article en entier : http://www.bla-bla-blog.com/archive/2017/08/02/courts-mais-bons-5968108.html