Entre mon séjour à Rio et ma participation à divers événements culturels à São Paulo, petit détour – obligé ! – par le Nordeste, patrie de mes écrivains chéris… Voir de ses yeux ce qu’on traduit, c’est indispensable dans notre profession.
Aperçu de mon périple dans le Nordeste, Brésil, sur les traces des mythiques José Lins do Rego, Rachel de Queiroz, Graciliano Ramos, Raimundo Carrero… C’est, loin s’en faut, mon premier voyage mais cette fois, je le partage un peu avec vous 🙂
D’abord, la Paraiba (terre natale de José Lins do Rego). Un état encore très rural. Des plages magnifiques…
Et à l’intérieur des champs de canne à sucre à perte de vue…
Canavial, ou champ de canne à sucre (au fond, un immense parc d’éoliennes, oui oui !)
Mais les plantations ont bien changé… On est loin de l’époque de L’enfant de la plantation et du travail manuel. L’Etat fédéral est également passé par là et à coups d’énormes chantiers a modernisé une bonne partie de l’agriculture du Nordeste.
L’usine à sucre Monte Alegre (PE) – photo prise sur leur site.
Quelques vestiges du passé…
Et les routes sont pleines de camions chargés à bloc.
Le Brésil est le premier producteur mondial de canne à sucre et le 2e d’éthanol – et parie beaucoup sur ce “pétrole vert”. La plupart des voitures fonctionnent indifféremment à l’essence ou à l’alcool. Géopolitiquement, c’est intéressant – mais écologiquement, c’est une catastrophe…. Mais ce n’est pas le sujet 🙂
Puis, direction Bezerros (intérieur du Pernambuco) : capitale brésilienne de la xilogravura, l’art de la gravure sur bois, que les lecteurs d’Anacaona ont pu découvrir avec André Diniz.
Ici, quelques photos de la xilogravura à l’ancienne, telle qu’elle se pratique depuis des siècles.
Visite de l’atelier de J.Miguel, un des grands maîtres brésiliens. Un petit bonhomme, super humble, super gentil, tellement étonné que l’on vienne de si loin pour s’intéresser à son art…
Le film sur Youtube
A suivre…