En cette période de fêtes, petite sélection de cadeaux potentiels en fonction des goûts de chacun et chacune… Pour information, pendant toute la période des fêtes, les commandes sont envoyées le jour même !
Pour les enfants :
je conseille Les livres de Sayuri, joli roman à lire tout seul (9/12 ans) sur le goût de la lecture. On y découvre également la vie à la campagne au Brésil…
Il y a également les deux petits livres que j’ai écrits pour les éditions A dos d’âne (mais en vente sur ce site) : deux biographies romancées de personnalités brésiliennes : le grand écrivain Jorge Amado – qui est-il, qu’a-t-il écrit, pourquoi est-il si important ? et Maria Bonita, figure moins connue mais non moins mythique, une guerrillera avant l’heure, qui s’est insurgé contre les inégalités de son époque. Pour les 10/12 ans.
Pour ceux qui n’ont pas le temps de lire de gros bouquins :
de plus en plus de personnes sont dans cette situation ! Pourquoi ne pas essayer les micro-nouvelles ? Vous les lisez dans le désordre, dans le métro, aux toilettes, pendant que les pâtes cuisent… Lisez 100 mensonges pour de vrai !
Et j’en profite pour reparler des deux romans d’Ana Paula Maia : deux romans courts mais percutants, sur les travailleurs de l’ombre. Charbon animal et Du bétail et des hommes. C’est du concentré !
Il y a aussi les nouvelles, de quelques pages, qui permettent de plonger dans une histoire et d’en ressortir aussi vite – même si l’histoire continue souvent à vous habiter après… Ce sont les livres que nous vendons le plus chez Anacaona : le tout dernier, sorti à l’occasion des Jeux olympiques : Je suis Rio : 25 nouvelles pleines de peps sur cette ville mythique ! et les classiques Je suis favela, Je suis toujours favela, Le football au Brésil.
Pour ceux qui aiment les livres engagés et coups de poing :
On ne présente plus Ferréz et son Manuel pratique de la Haine, qui a lancé la maison d’édition… Ce roman qui se lit comme un polar a beau être paru il y a une dizaine d’années au Brésil, et un peu moins en France, il reste terriblement efficace.
Il y a aussi Kéro, un reportage maudit : l’histoire d’un gamin des rues, dans le Brésil des années 70/80… pour les coeurs bien accrochés !
et aussi notre BD, nos recueils de nouvelles sur la favela, les livres de Conceição Evaristo… Bref, tous les livres d’Anacaona sont, d’une façon ou d’une autre, engagés…
Pour les amateurs de romans classiques :
je conseille les livres de la collection Terra, notamment ceux des membres de l’Académie brésilienne des Lettres : L’enfant de la plantation, La terre de la grande soif, João Miguel. Trois romans sublimes, des classiques, à lire et relire. Sans oublier Raimundo Carrero, classique contemporain, à la limite du mysticisme et même parfois du réalisme magique. Je conseille particulièrement Ombre sévère, superbement illustré par Fernando Vilela – dont certaines oeuvres figurent au MOMA de New York, pour vous dire le talent !
J’en profite pour annoncer la publication, en mars, de Crépuscules, de José Lins do Régo, l’une des oeuvres phares de la littérature brésilienne du XXe siècle, rien que ça ! A suivre…
Pour ceux intéressés par la mémoire de l’esclavage et l’Afro-Brésil :
Le Brésil a sa Toni Morrison, en la personne de Conceição Evaristo. Sorti l’année dernière, Banzo, mémoires de la favela. Je n’ai jamais rencontré une seule personne qui n’ait pas été touchée par cette histoire… je vous mets au défi 🙂 Egalement son autre roman, un peu plus court, L’histoire de Poncia.
Pour les amateurs de BD :
C’est facile, il n’y en a qu’une : Favela Chaos, l’innocence se perd tôt. Une BD très urbaine, très violente, écrite en rimes – comme un long album de hip hop.
Pour des jeunes/grands ados :
les livres de la collection Urbana, sans hésiter ! Ces romans ou ces nouvelles leur parlent en général tout de suite.
Pour info, j’ai été visité une prison l’été dernier… (voir l’article de blog ici) J’ai lu aux prisonniers plusieurs nouvelles de Je suis favela et Je suis toujours favela. On entendait les mouches voler… Ils voulaient tous lire le livre à la fin – ma grande victoire ! 🙂
Enfin, pour ceux qui veulent de la douceur :
A sept et à quarante ans, bijou de douceur et de poésie, le tout dans une mélancolie émouvante… Je me suis surprise plusieurs fois la larme à l’oeil…
Sur ce, bonnes fêtes à tous. Rendez-vous l’année prochaine !