Après bientôt 30 ans de bons et loyaux services dans la traduction, de romans américains et brésiliens depuis peu, Hubert Tezenas s’est lancé dans l’écriture, avec succès.
Son roman, L’Or de Quipapa, publié en France en 2013, sera publié cet automne au Brésil, aux éditions Vertigo !
Un français qui écrit sur le Brésil et le Nordeste… et qui est traduit en brésilien, le fait est assez rare pour le noter. Son traducteur : Fernando Scheibe, le traducteur du Brigand du Sertão, dont nous parlions dans une note précédente.
L’histoire se passe à Recife, en 1987. Un homme somme toute assez banal est témoin d’un crime. Il devient le coupable idéal. Il décide de partir à la recherche de l’assassin… et découvre un autre Brésil. Ce polar français (ou brésilien?) fait une critique sociale implacable sur le monde des seigneurs de la canne à sucre, et révèle toute la violence du sertão du Pernambouc.
L’esclavage perdure, il se dilue juste dans l’air de nos villes…
Les critiques sont unanimes :
Ainsi Raimundo Carrero dit, à propos de cette traduction brésilienne : “Hubert Tézenas n’est pas seulement un auteur de roman policier. Il est surtout un grand auteur, où le texte, les personnages ont un traitement artistique soigné. Le lecteur accompagnera l’histoire avec passion – pour la qualité des mots, le suspense de l’histoire, les personnages bien construits (…)”
Alberto Mussa : “Avec cet émouvant L’or de Quipapa, Hubert Tezenas s’inscrit dans la longue lignée d’intellectuels et artistes français qui ont osé affronter l’énigme brésilienne : Léry, Thévet, Debret, Taunay, Verger, Lévi-Strauss. Je peux garantir au lecteur brésilien qu’il se sentira chez lui”.
On souhaite bonne chance à la carrière brésilienne de L’or de Quipapa !
(Perso, petite préférence pour la couv de l’édition française – avec cette superbe photo de Titouan Lamazou…. Quel regard elle a, cette fille….