Mort du dernier cangaceiro brésilien du Nordeste

Le dernier cangaceiro brésilien, survivant de la bande de cangaceiros de Lampião des années 1930, vient de s’éteindre.

La bande de cangaceiros de Lampião, au milieu avec sa femme Maria Bonita.

La bande de cangaceiros de Lampião, au milieu avec sa femme Maria Bonita.

José Alves de Matos, surnommé « Vingt-cinq » avait rejoint le groupe de Lampião un 25 décembre – d’où son surnom – à l’âge de 16 ans. Lampião l’avait choisi comme homme de confiance, et il était notamment chargé de veiller à la sécurité de Maria Bonita, femme du chef et notoire cangaceiro également.

Vingt-cinq n’est pas mort avec son chef Lampião dans l’embuscade tendue par les soldats le 28 juillet 1938 car il était allé chercher des munitions. Les têtes de Lampião et de neuf de ses camarades étaient restées exposées au public pendent plusieurs jours, « pour l’exemple ».

Les têtes des cangaceiros et de Lampião exposées au public, après leur mort en 1938

Les têtes des cangaceiros et de Lampião exposées au public, après leur mort en 1938, avec les costumes traditionnels et les armes saisies.

Après un certain temps, Vingt-cinq et les derniers cangaceiros avaient décidé de se rendre, sonnant ainsi le glas du cangaço dans le Nordeste. Vingt-cinq passa plusieurs années en prison, où il apprit à lire et à écrire, puis à sa sortie est devenu garde municipal.

Il est à mort à 97 ans.

José Alves de Matos portant le chapeau traditionnel du Nordeste.

José Alves de Matos portant le chapeau traditionnel du Nordeste.

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