La 14e édition du Festival du Cinéma Brésilien de Paris se déroule du 9 au 22 mai 2012 au cinéma le Nouveau Latina (20, rue du Temple, Paris 4).
Représentant la nouvelle littérature brésilienne, les éditions Anacaona seront présentes à la librairie éphémère du festival du cinéma brésilien avec leurs livres : Je suis favela, Manuel pratique de la haine et Troupe d’élite 2
Nous nous réjouissons de l’exposition Photos sur la Rocinha !
Parmi les films et les documentaires sélectionnés par l’association Jangada, organisatrice du festival, les 4 suivants ont retenu notre attention…
MARCELO YUKA, SUIVEZ LES SIGNES (2011. Réal.: Daniela Broitman. VOSF)
Marcelo Yuka, 34 ans, leader du groupe mythique O Rappa, était à son apogée ce soir de l’année 2000, alors qu’il rentrait chez lui. Cible de trafiquants, sa voiture est criblée de balles et il en reçoit 9. Il en sort vivant, mais tétraplégique. Il se déplace aujourd’hui en fauteuil roulant. Le documentaire est un voyage à travers sa transformation depuis l´accident, que dévoile son irrévérence et sa complexité en tant qu’homme, artiste et activiste.
CARTOLA (2007. Réal.: Lírio Ferreira et Hilton Lacerda. VOSF)
Documentaire sur le Maître Cartola, l’un des noms les plus importants de la musique brésilienne.
SIMONAL – PERSONNE NE SAIT LE MAL QUE J’AI EU (2007. Réal.: Cláudio Manoel, Micael Langer et Calvito Leal. VOSF)
Wilson Simonal va imprimer l’histoire de la musique par son engagement (“Tributo”, hommage à Martin Luther King et aux droits civiques) ou par ses innovations musicales (pionnier du mélange Soul-Samba). Grâce à des témoignages d’amis, d’ennemis, et surtout des images de spectacles exubérants, le film montre aussi les questions restées sans réponses. Simonal était-il un informateur de la dictature ? A-t-il été favorable aux militants ? Ou son plus grand crime était-il finalement d’être noir, sex-symbol et millionnaire dans le Brésil raciste des années 70 ?
LA FIÈVRE DU RAT (2011. Réal.: Claudio Assis. VOSF)
C’est ainsi que Zizo, poète anti-conformiste et anarchiste, a nommé son tabloïd, qu’il publie à ses frais. Dans son univers particulier, dans lequel se mélangent le malheur des pauvres et une certaine méchanceté, il fait la rencontre d’Eneida qui bouleverse ses convictions et l’amène à un conflit existentiel entre le collectif et l’individuel.
RÂNIA (2011. Réal.: Roberta Marques. VOSF)
Rânia, 16 ans, habite dans une favela à Fortaleza et se retrouve tiraillée entre faire de l’argent facilement dans le monde de la nuit ou devenir une «vraie danseuse», son rêve de toujours…
Accéder au site du festival du cinéma brésilien de Paris ici