Extrait du blog de Rodrigo Ciriaco, membre du collectif Je suis favela et invité au Salon du Livre de Paris pour une table ronde “Favelas brésiliennes, Quartiers français sources d’inspiration littéraire” avec Férrez, Rachid Santaki et Rodrigo Ciriaco
[quote]Ferrez et moi avons retourné le 33ième Salon du Livre de Paris. Il n’y a pas d’autre mot. Ceux qui étaient présents en sont témoins. La preuve arrive en vidéo. L’ambassade du Brésil a tout filmé. J’attends le lien pour le diffuser.[/quote]
Je suis si fier de ma participation. Cette occasion était unique, cela arrive une fois dans une vie, et tu ne dois pas te tromper, tu ne dois pas échouer.
La mission a été accomplie. J’ai récité “trafiquant littéraire” comme je ne l’avais jamais fait auparavant. Je n’ai pas oublié un vers, je n’ai pas eu une seconde d’hésitation. Le texte était une rivière claire et puissante qui a suivi son cours. Il a interpellé les visiteurs du Salon qui se sont rapprochés pour nous écouter.
Stand de l’ambassade du Brésil
Concentration avant la table ronde
Férrez
Mon texte, traduit simultanément en français à l’arrière-plan
Le rêve de Leni
Rachid Santaki, auteur de Saint Denis, Ferrez et moi
C’était juste beau. Merci à Paula Anacaona, fondatrice des Editions Anacaona pour son invitation. Une personne qui a trouvé mon texte sur mon blog, qui m’a publié en France et qui m’a amené au Salon du Livre de Paris, alors que je n’ai toujours pas d’éditeur au Brésil. Merci.
La littérature marginale de la périphérie prouve chaque jour une phrase de Tolstoï: “Si tu veux être universel, commence par peindre ton village”. Nous sommes la preuve de « la littérature sans frontière».