Pourquoi ne pas faire des cadeaux cohérents avec votre engagement… et qui soutiennent en même temps mon travail?
Pour vous y retrouver, j’ai réparti les livres en « faciles à offrir », « essais un peu plus pointus », « romans historiques », « livres jeunesse », et les « romans ». Et j’envoie les livres dans les 24h !
Les livres faciles à offrir
On commence cette sélection pour Noël par ces deux guides qui posent les bases. Faciles à lire, faciles à offrir – un premier pas pour quelqu’un qui se pose des questions sans trop s’y connaître ; ou un premier pas pour engager le dialogue avec des personnes que vous sentez un peu… éloignées de vos convictions
Le Petit Manuel antiraciste et féministe, 10 €. le Guide pratique antimachisme, 12 €.
Une conversation entre deux femmes philosophes, une Française et une Brésilienne, qui discutent de leurs points communs et de leurs différences. Un livre émouvant, que nous avions fait dans une volonté de rapprochement des diasporas, trop longtemps séparées.
Le côté “conversation” le rend facile à lire, sans toutefois ôter la qualité du fond, avec de nombreuses références sur les livres et personnalités qui ont marquées les autrices.
Le Dialogue transatlantique, 16 €.
Une bande-dessinée très chouette.
A conseiller notamment aux ados, pour les familiariser avec l’antiracisme, le féminisme, etc. d’une façon ludique.
Entremêlées, 16 €.
Un petit essai (à petit prix), inspiré entre autres de la célèbre phrase de Simone de Beauvoir, la femme est l’autre de l’homme. Ici, on voit que la femme noire est l’autre de l’autre. Quelle est sa place ?
Un livre qui vulgarise le concept de “point de vue situé”, ou l’importance de connaître le lieu d’où l’on parle.
La place de la parole noire, 10 €.
Un livre qui est en train de devenir un classique! Car l’appropriation culturelle, reconnaissez-le, tout le monde en parle mais peu sont celles et ceux qui ont vraiment étudié le sujet… Vous découvrirez ainsi que la culture, pour certains peuples minorités, est une question de survie. Raison de plus pour ne pas faire n’importe quoi avec.
Les bases pour ensuite pouvoir analyser vous-même les situations du quotidien. Peut-être le plus pointu de cette sélection “accessible”
L’appropriation culturelle, 15 €.
Et aussi : (voir plus bas, dans romans historiques)
Les essais un peu plus pointus
Une anthologie regroupant des penseuses féministes de référence en Amérique du Sud. Que du beau monde ! C’est le genre de livre qu’on ne lit pas d’une traite ; et sans forcément lire les articles dans l’ordre. Les niveaux de lecture sont variés, mais je le conseille à un public déjà averti sur ces questions pour pouvoir vraiment en profiter – car on a là du haut niveau !
Un livre valeur sûre, indémodable, qu’il est réconfortant d’avoir dans sa bibliothèque
Pensée féministe décoloniale, 20 €.
On ne va pas se cacher, à offrir aux personnes qui ont déjà un minimum de réflexion sur le sujet. Non pas que le livre soit difficile à lire, bien au contraire, il est super clair. Mais c’est que le mot “blanchité” fait encore bondir certaines personnes (alors que Noir, Arabe, Asiatique, no problemo).
Un livre essentiel pour approfondir les réflexions antiracistes et décoloniales.
Le pacte de la blanchité, 12 €.
A offrir idéalement, bien sûr, aux familles mixtes, aux enfants de familles mixtes…
On présente souvent ces familles et enfants de façon idéalisée, alors que les tensions de la société autour de ces questions se retrouvent nécessairement dans ces foyers, reflets de la société dans laquelle nous vivons…
Facile à lire, les témoignages sont entrecoupés d’une analyse psychologique.
Familles mixtes, 15 €.
Ça bouge du côté de l’adoption internationale, et le livre de Joohee y a sûrement contribué. La bonne volonté (souvent) des familles n’y est pas remise en cause : c’est le système en général, néocolonial, reflet des inégalités Nord-Sud, qui est ici critiqué.
A offrir aux concerné·es, si vous sentez qu’iels sont prêt·es à entendre certaines critiques sur ce système ; mais les non-concerné·es et/ou les enfants de familles mixtes le liront également avec grand intérêt.
Un livre qui peut être lu avec “Familles mixtes”, car le colorisme imprègne souvent les familles interraciales (« pourvu que mon enfant métis ait les yeux clairs et les cheveux joliment bouclés (mais pas trop). Mais c’est aussi un livre que l’on peut lire si l’on s’intéresse à la “diversité”, pour ne pas tomber dans les pièges du colorisme, où la société/les entreprises/les médias favorisent les personnes d’apparence “métisse” au détriment des personnes à peau plus foncée.
Le colorisme, 16 €.
Un livre pour penser aux questions d’identités de genre. Ne dit-on pas qu’on ne naît pas femme, mais qu’on le devient ? Sans mettre de côté la biologie, nous fabriquons toutes et tous des genres artificiels : nous performons le genre, affirme Leticia Nascimento, l’autrice.
Un essai à offrir aux personnes LGBTQIA+ qui apprécieront sûrement de se voir représenté·es. Mais on peut aussi l’offrir à des hétéros cis qui cherchent simplement à mieux comprendre ces questions et à ouvrir leurs horizons . Ce n’est pas le livre le plus facile à lire, certains passages un peu pointus – mais ça vaut le coup ! Le transféminisme, 12 €.
Les livres jeunesse
Un roman facile à lire, à conseiller dès 10/12 ans – ce qui ne veut pas dire que les adultes n’y trouveront pas aussi beaucoup de plaisir .
Pour plonger dans l’histoire, montrer des figures de résistance et découvrir de nouvelles héroïnes!
Des petites héroïnes et héros pour les enfants de 3 à 10/12 ans. On ne le répètera jamais assez: se voir représenté·e, c’est primordial pour l’estime de soi.
Et c’est aussi primordial, pour les enfants blancs, de voir des enfants qui ne leur ressemblent pas et qui sont aussi dignes d’intérêt et d’amour – parce qu’iels ne sont pas le centre du monde
Voir toute la collection junior ici.
Les romans historiques
Au croisement de la petite et de la grande histoire, Maria Brandão a traversé le XXe siècle et ses grands idéaux: communisme et féminisme. A travers elle, vous connaîtrez mieux le Brésil, son histoire, ses femmes, ses mouvements de lutte.
C’est un bel objet, avec quelques illustrations pour mieux plonger dans l’histoire. A offrir aux amateurs et amatrices de gros romans !
Pour les amateurs et amatrices de romans historiques, pour découvrir de nouvelles héroïnes, pour en savoir plus sur la Guadeloupe…
Un roman librement inspiré de cette grande héroïne guadeloupéenne encore trop peu connue, qui a participé à l’abolition de l’esclavage au moment de la Révolution française. Solitude flamboie par sa générosité et sa bienveillance – ce roman fait beaucoup de bien, d’après les retours que j’en ai !
Avec de nombreuses illustrations pour mieux plonger dans l’histoire. Solitude la flamboyante, 22 €.
C’est un classique, vous le connaissez sans doute déjà ?!
Pour avoir une autre vision des débuts de la colonisation, voici l’histoire d’Anacaona et de son peuple, les Taïnos, aujourd’hui complètement disparus.
La version grand format comprend des illustrations. La version poche vient de sortir, à un prix mini, sans illustrations. 1492 Anacaona l’insurgée des Caraïbes (poche), 12 €
Les romans
Pour les fanas du Brésil : des nouvelles qui mêlent fiction et réalité, autour de Rio de Janeiro, ou des favelas. Et aussi un essai, passionnant, sur la politique brésilienne – comment a-t-on pu passer de Lula à Bolsonaro ? (et revenir à Lula aujourd’hui). Le Brésil est traversé par des conflits autour de l’identité de genre, des minorités et de l’écologie – et cette analyse est d’autant plus précieuse que la même chose nous arrive en France.
Pour Je suis Rio et Je suis Favela cliquez ici, pour l’essai politique, c’est par ici
Pour les amateurs de romans policiers ou romans sombres ! J’aime ce genre de romans car souvent ils en disent long sur un pays – et notamment ses inégalités.
Pour découvrir la collection Urbana, cliquez ici
Pour les amateurs et amatrices de littérature, on a ici du high level. Elle a une écriture d’une poésie folle !
La différence entre les 3 ? Insoumises, ce sont 13 histoires de femmes violentées par la vie, mais qui ont résisté. Sororité maximale. Banzo, mémoires de la favela, raconte l’histoire de la destruction d’un bidonville – et donc la disparition de la mémoire collective d’un quartier. Peut-être mon préféré. Enfin, L’histoire de Poncia, c’est une femme migrante qui se désespère, dans l’anonymat de la ville, de n’être plus personne… Super poignant. Pour découvrir Conceição Evaristo, cliquez ici
Pour les amateurs et amatrices de romans classiques, ces romans brésiliens font partie du patrimoine culturel national ! Sécheresses et exode rural, travailleurs de la canne à sucre, saga familiale… Un Brésil disparu mais qui est le fondement du Brésil moderne. cliquez ici
Il n’y a qu’avec la vente de livres que je peux continuer à publier ces titres qui me semblent nécessaires et enrichissants ! Et pour 2024, je vous prépare de beaux lancements… A bientôt, et d’avance, belles fêtes !✨✨✨