Le retour en grâce des organisations étudiantes
En 1973, les militaires ont réussi à anéantir tous les mouvements de guérilla marxiste. Mais à partir de cette date, le mouvement étudiant reprend des forces grâce à un changement dans le cours de la politique nationale : le général Ernesto Geisel, président du Brésil de 1974 à 1979, lance un projet de libéralisation politique prévoyant la redémocratisation du pays. Pendant son mandat, la répression contre les mouvements étudiants se réduit peu à peu.
Le retour à la démocratie et les premières élections
Après le gouvernement d’Ernesto Geisel, c’est João Baptista de Oliveira Figueiredo qui assume le pouvoir, de 1979 à 1985. Il sera le dernier président-militaire. Figueiredo continue la politique de redémocratisation lancée par Geisel, accélère la libéralisation de la politique, approuve la loi d’amnistie, permet le retour des différents partis politiques et l’émergence de nouveaux partis, dont le Parti des Travailleurs (PT).
En 1983 et 1984 diverses manifestations ont lieu. On revendique la fin du gouvernement militaire et le retour aux élections. Le mouvement Diretas já!, qui veut dire “Des élections directes maintenant”, prend une grande ampleur dans tout le pays. On voulait la fin du régime militaire, et on le voulait maintenant ! [On remarque que ce slogan est actuellement repris dans les manifestations réclamant la démission de Michel Temer]
Enfin, en janvier 1985, le collège électoral élit le député Tancredo Neves comme nouveau président de la République.
Les organisations étudiantes et les guérillas liées aux idéologies marxistes sont deux éléments fondamentaux dans la lutte pour la fin de la dictature. Elles n’ont pas réussi à faire une révolution socialiste, mais ont contribué fortement à la fin de cette période militaire.
ALAOUI HAFID
ex diplomata em brasilia de 1976 a 1985 interesado a receber noticias novas do brasil atual obrigado