L’absence de père au Brésil n’est pas un mythe…
À l’occasion du Mondial de foot, un article souligne : sur les onze titulaires de l’équipe brésilienne du Mondial, sept ont été élevés sans père !
La journaliste du Monde écrit ainsi : “Où sont les pères, dans la Seleção ? Hormis l’omniprésent paternel de Neymar, à l’agilité fiscale aussi réputée que les dribbles de son fils, ils sont absents. Morts prématurément parfois, déserteurs souvent. Sur les onze titulaires de l’équipe, sept ont été élevés sans leur géniteur (…) « Une équipe qui reflète la réalité du Brésil », ajoute le journal El Pais, rappelant les chiffres de l’Institut de recherche économique appliquée (IPEA) : dans 40 % des foyers, le chef de famille est une femme, sachant que, dans près de 12 millions de cas, ces « dona da casa » n’ont pas de conjoints.” Lisez ici l’article du Monde en entier : “Au Brésil, les enfants sans père de la Seleção”
Mais cela ne concerne pas que les joueurs de foot… C’est d’ailleurs le problème de Victoria, l’héroïne du roman Tatou : ce père déserteur, qui ne lui a pas laissé grand-chose, à part une couleur de peau… Victoria, à qui en apparence tout réussit, est tiraillée entre haine ou pardon.
Entre la France et le Brésil, lisez le début de Tatou ici.
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C'est le premier thème central du film Central do Brasil (l'autre étant l'espace du Brésil), que des aveugles, sourds de la critique cinématographique internationale avaient paresseusement qualifié de mélo pour le public international ou de roadmovie standardisé.