Vinícius a 28 ans, et est étudiant en journalisme. Ancien joueur de football, l’écriture a ouvert un éventail de possibilités dans sa vie. Il publie chez les Editions Anacaona pour la première fois dans Je suis encore favela (à paraître en mars 2018). La nouvelle qui y figure, nommée « Mon chez-moi », est la première qu’il ait jamais écrite – sans aucun préjugé, sans aucune préoccupation. Vinícius confie que quand on habite dans la favela, parler d’amour ou être sensible à ce thème, c’est « un truc d’homo ». C’est ce qu’il pensait aussi, avant. Mais la littérature lui a ouvert l’esprit et depuis il exprime ce qu’il ressent ou pense dans des nouvelles ou poésies, en diversifiant ses thèmes, selon son humeur. Il remercie ses amis et parents qui vivent ce rêve éveillé avec lui.
Comme beaucoup d’autres auteurs publiés dans les anthologies Je suis favela, Je suis toujours favela et Je suis Rio, Vinicius Pierre a été révélé par les saraus de la FLUPP (Fête littéraire des périphéries).